
41ème Rencontre de la Fnau les 1er et 2 décembre
La Rencontre des agences d’urbanisme est le rendez-vous annuel des élus, des aménageurs publics et privés, des urbanistes et des architectes, des chercheurs et de tous ceux qui sont intéressés par l’évolution et les dynamiques des villes et des territoires.
La prochaine Rencontre nationale des agences d’urbanisme aura lieu les 1er et 2 décembre 2020 à l’invitation de l’Agence d’urbanisme Brest-Bretagne (ADEUPa) et de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU).
La crise sanitaire conduit à une organisation nouvelle cette année. Ainsi, il est prévu de retransmettre l’événement partout en France avec le relais du réseau des agences d’urbanisme.

Cahier Urba8 n03 : LA RÉGION HAUTS-DE-FRANCE DANS SON ENVIRONNEMENT NORD-EUROPÉEN
Dans le cadre de l’élaboration du SRADDET* des Hauts-de-France, le réseau des huit agences s’est lancé dans une démarche collective afin de rendre compte des projets majeurs portés par les territoires entourant les Hauts-de-France ainsi que des dynamiques existantes.
Ces dynamiques à la fois concurrentielles et complémentaires expriment les interrelations de la région des Hauts-de-France et ses voisins tels que la Normandie, le sud de l’Angleterre, le Bénélux, l’Île-de-France et l’est de la France. Les projets majeurs identifiés peuvent en effet avoir un impact et une influence significative sur la région.
Un travail cartographique thématique (grands projets, transport de personnes, transport de marchandises et synthèse) et analytique (forces/faiblesses,opportunités/menaces) ont mis en exergue certains points de vigilance par rapport aux caractéristiques des Hauts-de-France et son positionnement vis-à-vis de cet environnement en mutation.

Cahier Urba8 n02 : armature réGIONALE
Dans le cadre de ses travaux, notamment de ses contributions à l’élaboration du Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires, le réseau des Agences d’Urbanisme Hauts-de-France (Urba8) a engagé une analyse de l’armature urbaine régionale.
Par l’étude des densités, des flux domicile-travail et domicile-études, et la proposition d’une typologie de communes basée sur le croisement d’indicateurs économiques, démographiques et d’équipements, cette démarche vise à offrir différentes clés de lecture de l’organisation du territoire régional et des dynamiques en cours.
Ces analyses illustrent la diversité des organisations urbaines et la multiplicité des liens entre les territoires. Elles montrent que l’armature régionale peut difficilement se résumer à une vision hiérarchique entre des espaces « dominants » et des secteurs « sous influence ». L’approche croisée des indicateurs étudiés milite a contrario pour une vision plus systémique prenant en compte la diversité des territoires et des liens qui les unissent.
Ainsi, l’analyse des morphologies urbaines et des déplacements montre que les territoires sont confrontés à des connexions et interconnexions multiples qu’il convient d’appréhender de manière croisée dans la définition des politiques publiques :
- Les relations centre/périphérie,
- Les dynamiques métropolitaines,
- Les liens entre agglomérations constituant des réseaux,
- Les connexions aux territoires voisins.
De cette diversité de liens résulte des systèmes complexes s’affranchissant des limites administratives, dont les contours sont parfois difficiles à cerner finement, mais qu’il convient d’appréhender plus précisément pour mieux comprendre les enjeux d’aménagement.
Par ailleurs, si les indicateurs relatifs à la densité et aux déplacements offrent des lectures de l’organisation territoriale, ils ne permettent pas d’appréhender l’hétérogénéité des dynamiques qui se jouent au sein même des systèmes urbains ou des bassins de vie. Dans ce contexte, l’étude esquisse une typologie de communes mettant en avant des trajectoires et des enjeux différents entre : des pôles principaux, des pôles d’emplois, des espaces résidentiels, des espaces ruraux et des espaces industriels en difficulté.

Actions éducatives scolaires 2023-2024 - Maternelle et primaire
Cette brochure présente l’offre éducative du Pays d’art et d’histoire de Saint-Omer à destination des élèves du primaire (maternelle, élémentaire). Elle propose aux enseignants un panel d’activités, visites guidées et/ou ateliers qui mettent en scène le patrimoine dans sa diversité (architecture, histoire, paysage, archéologie). Ces animations permettent d’aborder de façon ludique certaines notions des programmes scolaires et accompagnent le jeune public dans la compréhension de son environnement.

Actions éducatives scolaires 2023-2024 - Collège et lycée
Cette brochure présente l’offre éducative du Pays d’art et d’histoire de Saint-Omer à destination des élèves du secondaire (collège, lycée). Elle propose aux enseignants un panel d’activités, visites guidées et/ou ateliers qui mettent en scène le patrimoine dans sa diversité (architecture, histoire, paysage, archéologie). Ces animations permettent d’aborder de façon ludique certaines notions des programmes scolaires et accompagnent le jeune public dans la compréhension de son environnement.

Révéler le potentiel des agglomérations moyennes
Les agglomérations moyennes sont au cœur de l’attention des pouvoirs publics depuis l’été 2017, avec la préparation d’un futur plan national villes moyennes. Avant même cette annonce, les élus du bureau de la FNAU avaient souhaité travailler sur ces agglomérations qui maillent le territoire français mais qui ont aujourd’hui besoin de révéler leur potentiel, et, pour certaines d’entre elles, de rebondir. Pour construire cette publication et les propositions qu’elle contient, cinq groupes thématiques ont été organisés afin de mobiliser les témoignages des agences d’urbanisme, des collectivités, des représentants de l’Etat, des acteurs nationaux et d’experts.
Le Dossier FNAU 42 « Révéler le potentiel des agglomérations moyennes » montre ainsi la diversité des enjeux et des leviers des agglomérations moyennes, ainsi que les outils d’ingénierie mobilisables pour les accompagner. Cette publication présente des propositions concrètes sur les leviers qui peuvent être mobilisés pour reconquérir les centres villes, notamment via des actions sur le logement et les espaces publics, un travail sur les fonctions de centralité et en particulier le commerce et l’enseignement supérieur, sur la mutation économique et l’innovation, sur la mobilité ou encore sur la culture et la qualité de vie.

Traits d’agences n°33
La créativité, l’innovation naît toujours de la confrontation, de l’intégration et du dépassement d’exigences nouvelles : techniques, économiques, environnementales, sociales, morales, sociétales… Innover c’est créer des solutions pour répondre à des antagonismes a priori inconciliables. Elle offre souvent, si ce n’est toujours, une dimension dérangeante, elle nous oblige à sortir de nos habitudes et de nos « zones de confort ».
Ce dépassement des contradictions devient crucial pour « adresser » les grands changements sociétaux, économiques, environnementaux et géo-politiques : réchauffement climatique, mutations économiques, inclusion, mais aussi pour changer le quotidien.
Sous la bannière des deux mots : innovation et design, la 39e rencontre des agences d’urbanisme questionne les ressorts de l’innovation -et notamment de l’innovation territoriale – et la manière dont celle-ci peut nourrir un terreau de l’épanouissement local et de l’attractivité, et créer un moteur de la résilience ou du rebond. La 39e rencontre interroge les facettes du design et comment aujourd’hui les expérimentations, processus, outils et controverses du design interpellent, percolent, diffusent dans les méthodes de conduite des projets territoriaux et viennent ressourcer les politiques publiques.
Comment les élus et les acteurs des territoires peuvent-ils faire preuve d’audace dans l’expérimentation et le pilotage de l’innovation et quelle contribution peuvent apporter les agences d’urbanisme au changement des modes de faire ? Je vous invite à nous rejoindre autour de Marc-Philippe Daubresse et Patrice Vergriete à Lille et Dunkerque pour en débattre en novembre.

39e Rencontre de la FNAU - De l'Audace pour nos territoires
L’Agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole a accueilli les 7, 8 et 9 novembre derniers la 39e Rencontre des agences d’urbanisme. Co-organisée avec l’Agence d’urbanisme et de développement Flandre-Dunkerque et la Fédération nationale des agences d’urbanisme, cette rencontre fût un réel succès avec la présence de près de 950 participants issus des collectivités locales, de l’Etat, des agences d’urbanisme et du monde universitaire et professionnel.
Ces trois jours d’échanges, de débats et de travail ont démontré le rôle déterminant des agences d’urbanisme à être l’un des moteurs de l’innovation et à éclairer les politiques publiques sur les choix à opérer.

L’Europe par les territoires
Montée en puissance des populismes, des inégalités, des mouvements migratoires et des enjeux climatiques – autant de défis qui mettent à mal l’Union européenne et participent au désenchantement dont elle est l’objet. L’Europe n’a dès lors d’autre choix que de mettre au point une politique coordonnée et cohérente – une politique qui donne au mot cohésion toute sa pertinence.

Traits d’agences n°34. Le renouveau des gares et de leurs quartiers
Les quartiers de gare recèlent de multiples enjeux urbanistiques. S’il s’agit de lieux à fort potentiel de développement territorial, il n’est pas rare, pour ne pas dire assez commun, de trouver en France des quartiers de gares déqualifiés, peu attractifs, concentrant divers maux urbains.
On observe depuis plusieurs années une réelle volonté des pouvoirs publics de reprendre en main le sujet des gares et de leurs quartiers attenants, comme l’illustre le rapport de Fabienne Keller, La gare contemporaine, remis en mars 2009 au Premier ministre François Fillon.
Les quartiers de gare sont des leviers de renouveau territorial. Concentrant des flux importants et souvent situés en centre-ville, ils disposent de nombreux atouts pour être des espaces dynamiques, attractifs, vecteurs de valorisation de la ville. Ainsi, dans le contexte du programme Action Cœur de Ville, de nombreuses villes moyennes s’investissent également sur la question de la réhabilitation de leurs quartiers de gare situés dans les espaces centraux.
Des concepts tels que la multifonctionnalité, l’intermodalité, l’intensité urbaine ou encore le commerce efficient sont autant de facteurs qui permettent de donner aux populations l’envie de résider et de vivre au quotidien dans ces quartiers.
Enfin, la nécessité de réaliser la transition écologique implique le fait de devoir repenser les politiques de transports et les offres de mobilités. La Loi d’orientation des mobilités (LOM) insiste en ce sens sur l’importance des mobilités du quotidien et de la prise en compte des enjeux environnementaux. Ainsi, les quartiers de gares font figure de localités stratégiques pour proposer et organiser un réseau multimodal, laissant la part belle aux mobilités douces, partagées ou peu émettrices de gaz à effet de serre.
Ce dossier de Traits d’agences vise à mettre en valeur les actions des agences d’urbanisme concernant les quartiers de gares, celles-ci disposant d’un véritable savoir-faire en la matière. En effet, leur capacité à agir tant sur les sujets de transports que d’espace public ou encore de logement, leur octroie une expertise toute singulière. Qu’il s’agisse de replacer la gare dans un véritable projet urbain de quartier, d’agir sur les nouvelles offres que peuvent proposer les gares ou encore d’organiser des méthodes d’observation et des systèmes de gouvernance, les agences d’urbanisme agissent et innovent de manière concrète dans le renouveau des quartiers de gare
Une sélection bibliographique est associée à ce Traits d’agences. Elle brosse un portrait des travaux des agences d’urbanisme dans ces domaines.

Avis Fnau n°9 – Zéro artificialisation nette, une équation complexe pour les politiques publiques
ssu de la « Feuille de route pour une Europe efficace dans l’utilisation des ressources » de la Commission européenne, l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) a été mis à l’agenda politique gouvernemental en France dans le cadre du plan biodiversité et a été inscrit dans des programmes politiques pour les élections municipales et régionales. Il représente une équation complexe pour les politiques publiques.
Pour dépasser les défis que suscitent l’objectif ZAN, les réponses devront être multifactorielles, multi-acteurs, transversales, de long terme et appelleront autant d’arbitrages courageux que de solutions originales. Pour éviter de cristalliser le débat sur une approche exclusivement coercitive, il apparaît nécessaire de questionner les finalités, la gouvernance, les différents leviers mobilisables, mais aussi de faire évoluer les modèles économiques et les représentations auprès de l’ensemble de la chaîne d’acteurs (élus, professionnels et citoyens), afin de s’inscrire dans une trajectoire positive et réaliste.
Les agences d’urbanisme se sont fortement engagées en travaillant sur les enjeux et leviers du ZAN. Une démarche a été initiée au sein de la Fnau pour apporter une contribution commune aux débats nationaux. Elle est également nourrie des échanges avec les services de l’État et les associations de collectivités du pôle Joubert.
Cet « Avis de la Fnau » fait ainsi état de 20 propositions concrètes pour tendre vers l’objectif du zéro artificialisation nette.

Un état des lieux des nouvelles politiques territoriales de santé pour répondre à un défi d’envergure.
Les enjeux de santé sont devenus une préoccupation prioritaire des Français et ils s’affirment comme un pivot des politiques urbaines et d’aménagement du territoire. Nos concitoyens sont aujourd’hui en attente d’un environnement sain et ils sont devenus exigeants, à juste titre, vis-à-vis de tous les facteurs qui peuvent influer sur leur santé, tant dans leur cadre de vie que dans l’équité de leur accès au système de soins. Cette évolution nous invite à mettre les personnes au cœur des politiques publiques, qu’il s’agisse de prendre en compte les besoins spécifiques des différentes populations – personnes âgées, jeunes, femmes –, qu’il s’agisse de l’accès à l’offre de soins, dont on mesure à quel point le système actuel atteint ses limites et doit être repensé dans de nouveaux modèles, enfin, qu’il s’agisse de la manière de construire un urbanisme qui soit favorable à la santé, qui prémunisse des pollutions, incite à l’activité physique, atténue les effets du changement climatique et crée les conditions propices au « vivre ensemble ».